Aller au contenu principal

Étudiants et Alumni

Profil étudiants

Vous êtes

Je suis candidat.e

Vous souhaitez étudier dans notre école, découvrez comment candidater !
En savoir plus

Je suis étudiant.e EJCAM

Découvrez les infos administratives et pratiques pour passer une bonne année !
En savoir plus

Je suis diplômé.e

Construisons ensemble le réseau des alumni et établissons des liens privilégiés !
En savoir plus

Témoignages

  • Photo
    Erwin Canard
    Erwin Canard
    Formation
    Master Journalisme
    Promotion
    2010-2012
    Erwin Canard, aptonyme. C'est le titre du portrait réalisé par Eléonore Richard, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille. « Si les noms prédestinaient à un métier, Erwin Canard, journaliste, en serait une incarnatio […] Lire la suite
    Photo
    Erwin Canard
    Erwin Canard
    Formation
    Master Journalisme
    Promotion
    2010-2012

    Erwin Canard, aptonyme. C'est le titre du portrait réalisé par Eléonore Richard, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille. « Si les noms prédestinaient à un métier, Erwin Canard, journaliste, en serait une incarnation parfaite. Ce jeune journaliste à AEF Info (média spécialisé dans lEducation) revendique cette petite particularité patronymique jusque sur son compte Twitter ou sur son ancien blog de pigiste sobrement intitulé « Le Canard de lEducation ». Un sens de lhumour et une bonne humeur, attestés par un de ses amis qui le décrit comme « blagueur, très drôle ». Un tempérament qui lui a peut-être permis de tenir face aux évènements tragiques qui ont endeuillé le monde de l’éducation en octobre 2023 et 2020. La mort de Dominique Bernard, et celle de Samuel Patty, professeurs assassinés par des extrémistes religieux, quErwin a dû couvrir pour son média, lont en effet profondément marqué. Recueillir les témoignages des concernés « langoisse, la tristesse, la peur… c’était très dur » confie-t-il.

    Quand viennent les questions de personnalité pendant linterview, un silence puis un petit rire s’échappent du téléphone. On devine une gêne que le meilleur ami dErwin, Eddy, confirme : « Il naime pas trop parler de lui. Mais une fois quon a réussi à percer la carapace, cest quelquun qui a toujours quelque chose à raconter, qui prend soin des autres [il est bon de lavoir dans son entourage ». Erwin Canard, 34 ans aujourdhui, revient toutefois sans problème sur les origines de sa vocation de journaliste, métier quil envisage depuis petit. Un premier petit article sur son club de foot dans lhebdo local Le Patriote Beaujolais à Villefranche-sur-Saône, pendant son stage de troisième le conforte dans sa volonté de devenir journaliste de sport. Sportif pendant l’enfance, il voulait aussi être footballeur professionnel mais il admet, rieur, s’être vite rendu compte que « [ses] capacités nallaient pas le permettre ». Un rêve pas tout à fait avorté puisquil sera finalement capitaine de l’équipe de foot de lEJCM (devenue depuis lEJCAM) en 2012, durant sa seconde année de master de journalisme.

    Avant dintégrer cette école marseillaise en 2010, Erwin suit une licence de sciences politique à Lyon. Une expérience qui la selon ses dires « politisé » même si à la maison il l’était déjà peut-être un peu : « je viens dun milieu ouvrier et ma famille était assez dans la défense des ouvriers, des plus pauvres ». Progressivement son intérêt pour la politique dépasse son intérêt pour le sport. Une transition qui sest aussi incarnée pendant son Master à lEJCAM, en première année il fait un stage au pôle communication de lOlympique Lyonnais. « On nous poussait à faire un stage dans la communication pour voir comment ça marchait, à qui on aurait à faire durant notre carrière » explique-t-il. Puis à la fin de son master, il est stagiaire à L’Humanité en mai 2012. Un contexte particulier d’élection présidentielle lui confère des responsabilités « c’était royal, jai fait des gros articles que mon statut de stagiaire naurait pas dû me permettre » se remémore-t-il.

    Originaire du nord de Lyon, Erwin garde un très bon souvenir de sa vie à Marseille et de sa formation à lEJCAM. Il a été davantage marqué par les cours pratiques que par la théorie : « jai vraiment adoré la radio, jai fait spé radio, jai des souvenirs de cours et dintervenants de qualité. Par contre, jai détesté la télé, aussi bien devant que derrière la caméra, techniquement je trouvais ça très difficile ». Après l’école, ce ne sera ni en télé ni en radio quErwin poursuivra sa carrière, mais dans la presse écrite et web. Logique, pour quelquun qui passe une grande partie de son temps libre - en dehors des randonnées au grand air ou des visites dexpositions parisiennes - à écrire et surtout à lire. Selon son ami Eddy, il connaîtrait la bibliographie de Victor-Hugo « presque par cœur ».

    Au sortir de l’école, il vit une « expérience traumatisante » de neuf mois au service faits divers du Progrès à Lyon « ce n’était pas pour moi, faire la tournée tous les matins ça mangoissait beaucoup ». Cette situation le pousse même à refuser un CDI. Il passe ensuite par la case pigiste et se choisit une spécialité pour se faire un nom : l’éducation. Une stratégie payante puisque des petits magazines spécialisés lui font rapidement confiance, et lui ouvrent les portes de grandes rédactions comme L’Etudiant et Le Monde. « C’était une période très épanouissante professionnellement, mais financièrement cest vrai que c’était compliqué » admet-il.

    Après trois ans de piges, il signe finalement un CDI en 2018 à Paris, chez AEF, une agence de presse à destination des professionnels, où il s’épanouit encore aujourd’hui. Un média dont le premier abonné, le ministère de l’Education Nationale, est aussi le premier interlocuteur. Une particularité qu’Erwin garde en tête même s’il précise « ne pas se priver de faire des papiers critiques » envers ce ministère. Un poste pas si éloigné de la politique qui le faisait tant rêver : « c’est très politique, avec le coté réforme de l’Education Nationale. Je parle aux principaux acteurs de ce milieu, à des gens haut placés, c’est très intéressant. » Ce qui lui manque : « le reportage de terrain avec des gens ‘‘normaux’’. Comme le média s’adresse aux décideurs, on ne fait parler que les décideurs. On gagnerait beaucoup à faire parler tout le monde ».»

    Eléonore Richard

    Crédit photo : Maxime Montabord

    Linkedin
  • Photo
    Lisa Domanech
    Lisa Domanech
    Formation
    L3 Info-Com
    Promotion
    2016-2018
    « Après une école préparatoire en section littéraire, je me suis naturellement dirigée vers la licence Info-Communication dispensée par l'EJCAM, à Aix-en-Provence, avec l'ambition de devenir journaliste. Cette année a été riche en apprentissage, je découvrais l'univers des médias et de la publicité, d'autant […] Lire la suite
    Photo
    Lisa Domanech
    Lisa Domanech
    Formation
    L3 Info-Com
    Promotion
    2016-2018

    « Après une école préparatoire en section littéraire, je me suis naturellement dirigée vers la licence Info-Communication dispensée par l'EJCAM, à Aix-en-Provence, avec l'ambition de devenir journaliste. Cette année a été riche en apprentissage, je découvrais l'univers des médias et de la publicité, d'autant plus avec le stage de fin d'année que j'ai choisi de faire à la locale marseillaise du journal La Provence

    Suite à cette expérience, j'ai fait mes armes à Made in Marseille, premier pure player de la région, où je m'occupais autant des articles que des vidéos et des réseaux sociaux. Je suis par la suite revenue à La Provence où j'occupe désormais le poste de rédactrice.

    Ce que je retiens de mon passage à l'EJCAM a été la dynamique impulsée par certains enseignants qui n'hésitaient pas à nous faire sortir des sentiers battus pour faire travailler notre côté créatif. Ça m'aide encore au quotidien ».

    Crédit photo : Frédéric Speich

    Linkedin
  • Photo
    Solène Leroux
    Solène Leroux
    Formation
    Master Journalisme
    Promotion
    2018-2021
    Solène Leroux : « Depuis le début, je prends des chemins de traverse », tel est le titre du portrait réalisé par Manoa Debande, étudiante en M1 journalisme/alternance, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.Depuis septembre 2023, Solène Leroux tra […] Lire la suite
    Photo
    Solène Leroux
    Solène Leroux
    Formation
    Master Journalisme
    Promotion
    2018-2021

    Solène Leroux : « Depuis le début, je prends des chemins de traverse », tel est le titre du portrait réalisé par Manoa Debande, étudiante en M1 journalisme/alternance, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.
    Depuis septembre 2023, Solène Leroux travaille pour la chronique « RMC s’engage avec vous ». Portrait d’une journaliste déterminée, amoureuse de la radio depuis son plus jeune âge.

    « Si on m’avait dit, il y a un an, que je travaillerai chez RMC, j’aurais ri. » Et pourtant, voilà Solène Leroux cinq jours sur sept, depuis septembre, dans les bureaux de RMC.
    La journaliste travaille pour « RMC s’engage avec vous ». Tous les matins, à 6h30, la chronique met en lumière un problème rencontré par les auditeurs et Solène Leroux y trouve des solutions. « Un travail sur le temps long, chose assez rare dans les médias audiovisuels », reconnaît-elle.
     

    Car derrière la chronique livrée à l’antenne durant trois minutes, se cache un travail d’enquête. « Les auditeurs nous contactent pour présenter leur problème personnel ou bien ils se présentent comme lanceur d’alerte, on sélectionne, on se renseigne en profondeur, on prend contact avec eux, on met en place le tournage, le montage », énumère la jeune femme. « Sans oublier le travail sur les contradictoires, le dossier que l’on construit sur l’affaire. Au bas mot, ça dure une semaine mais il m’est arrivé de rester sur un dossier pendant un mois. »
     

    C’est le cas pour son enquête sur l’église évangélique Assemblée chrétienne pour l’évangélisation et le réveil (ACER), sa « plus grande fierté ». Ce travail lui a permis de dévoiler des témoignages d’anciens fidèles évoquant des dérives sectaires et, ainsi, de révéler ces faits devant la Miviludes, l’organisme d’État chargé de la lutte contre les sectes qui a ensuite porté l’affaire devant la justice.
    UNE RELATION PRIVILÉGIÉE AVEC LES AUDITEURS
    Un travail de longue-haleine, donc, mais qui se révèle très stimulant pour cette journaliste originaire de Palaiseau, dans l’Essonne. Sa priorité numéro une ? Le contact avec l’auditeur, qu’elle retrouve chaque jour aux côtés d’Amélie Rosique aux commandes de la chronique, qui n’est autre que son ancienne professeure à l’école de journalisme de Marseille.
     

    « Je connais du monde qui a arrêté le journalisme car, de manière générale, il y a une perte de sens. Ce sentiment, je ne l’ai pas parce que je suis en contact avec les auditeurs, je peux voir directement l’impact de mon travail sur leur quotidien et, d’une certaine manière, je me bats pour eux, pour régler leurs problèmes. » Elle le souligne, c’est assez inhabituel, dans un média national, de bénéficier de cette proximité avec le public.
    Mais il y a autre chose. Une chose qui a trait à son tempérament. Celle qui se décrit comme étant très consciencieuse ne fait « pas les choses à moitié » et encore moins par hasard. Pendant les deux années qui ont suivi sa sortie d’école, elle a foncé, tête baissée.
     

    LA RADIO, SON PREMIER AMOUR

    Elle s’est lancée d’abord dans la pige pour FranceInfo, un mode de vie qui lui est agréable pour sa liberté mais qui est aussi à double tranchant : « On te donne du travail, donc on se dit forcément je ne peux pas dire non, donc j’en fais trop ». Naviguant à vue entre le web et la radio, son amour de toujours, elle est repérée par Europe 1, « ma radio de cœur, ça, Pauline Amiel [directrice de l’école de journalisme de Marseille, NDLR] peut l’attester ! ».
     

    En parallèle, elle renoue avec RFI, la radio qui l’a accueillie en tant que stagiaire. C’est à ce moment-là qu’elle envisage de gagner sa vie entièrement grâce à sa voix. « Je pense que l’école nous a un peu trop préparé à la précarisation : je pensais que c’était inaccessible de faire exclusivement de la radio à la sortie de l’école, soupire-t-elle, j’ai l’impression qu’on nous a un peu diminué les possibilités, et, de notre côté, il y a eu une forme d’autocensure. »
     

    Après son passage à RFI où elle présentait les journaux de la grille monde, elle frappe à toutes les portes des radios : RTL, RMC... Et finalement, son entêtement a payé.

    « CHERCHER L’INFORMATION, COÛTE QUE COÛTE »

    Pour elle, « tout est prévu : depuis le début, je prends des chemins de traverse ! ». Depuis toute petite, le journalisme est une évidence. « Le premier truc qui m’a marqué journalistiquement, ce sont les attentats du 11 septembre », se souvient- elle. Alors âgée de sept ans, elle est confrontée à sa mère qui lui interdit de regarder la télévision car « il s’est passé quelque chose de grave ».
    C’est à cette si funeste et fameuse date qu’elle a compris : « j’adore tout connaître, tout comprendre, j’adore chercher l’information et je la trouve, coûte que coûte ». Des années plus tard, celle qui se décrit comme « loin d’être studieuse » a pourtant entrepris cinq années d’études en Histoire à la Sorbonne, avant d’être parachutée en 2018 pour deux ans d’études de journalisme dans sa « deuxième maison », Marseille.
    Elle garde un souvenir intact de son arrivée : « Ce jour-là, l’OM était en Ligue des champions, il y a eu du bruit toute la nuit... bref, un bordel ! Et le lendemain, c’était le jour du concours », sourit-elle, avec un brin de nostalgie.

     

    Linkedin

Vie pratique

Des informations indispensables pour faciliter votre quotidien et améliorer votre vie étudiante.
En savoir plus

Productions des étudiants

Reportages, articles de presse, vidéos, podcasts, exposition… Consulter les travaux réalisés par nos étudiants au cours de leur formation.
En savoir plus