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Témoignages

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    Erwin Canard
    Erwin Canard
    Formation
    Master Journalisme
    Promotion
    2010-2012
    Erwin Canard, aptonyme. C'est le titre du portrait réalisé par Eléonore Richard, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille. « Si les noms prédestinaient à un métier, Erwin Canard, journaliste, en serait une incarnatio […] Lire la suite
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    Erwin Canard
    Erwin Canard
    Formation
    Master Journalisme
    Promotion
    2010-2012

    Erwin Canard, aptonyme. C'est le titre du portrait réalisé par Eléonore Richard, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille. « Si les noms prédestinaient à un métier, Erwin Canard, journaliste, en serait une incarnation parfaite. Ce jeune journaliste à AEF Info (média spécialisé dans lEducation) revendique cette petite particularité patronymique jusque sur son compte Twitter ou sur son ancien blog de pigiste sobrement intitulé « Le Canard de lEducation ». Un sens de lhumour et une bonne humeur, attestés par un de ses amis qui le décrit comme « blagueur, très drôle ». Un tempérament qui lui a peut-être permis de tenir face aux évènements tragiques qui ont endeuillé le monde de l’éducation en octobre 2023 et 2020. La mort de Dominique Bernard, et celle de Samuel Patty, professeurs assassinés par des extrémistes religieux, quErwin a dû couvrir pour son média, lont en effet profondément marqué. Recueillir les témoignages des concernés « langoisse, la tristesse, la peur… c’était très dur » confie-t-il.

    Quand viennent les questions de personnalité pendant linterview, un silence puis un petit rire s’échappent du téléphone. On devine une gêne que le meilleur ami dErwin, Eddy, confirme : « Il naime pas trop parler de lui. Mais une fois quon a réussi à percer la carapace, cest quelquun qui a toujours quelque chose à raconter, qui prend soin des autres [il est bon de lavoir dans son entourage ». Erwin Canard, 34 ans aujourdhui, revient toutefois sans problème sur les origines de sa vocation de journaliste, métier quil envisage depuis petit. Un premier petit article sur son club de foot dans lhebdo local Le Patriote Beaujolais à Villefranche-sur-Saône, pendant son stage de troisième le conforte dans sa volonté de devenir journaliste de sport. Sportif pendant l’enfance, il voulait aussi être footballeur professionnel mais il admet, rieur, s’être vite rendu compte que « [ses] capacités nallaient pas le permettre ». Un rêve pas tout à fait avorté puisquil sera finalement capitaine de l’équipe de foot de lEJCM (devenue depuis lEJCAM) en 2012, durant sa seconde année de master de journalisme.

    Avant dintégrer cette école marseillaise en 2010, Erwin suit une licence de sciences politique à Lyon. Une expérience qui la selon ses dires « politisé » même si à la maison il l’était déjà peut-être un peu : « je viens dun milieu ouvrier et ma famille était assez dans la défense des ouvriers, des plus pauvres ». Progressivement son intérêt pour la politique dépasse son intérêt pour le sport. Une transition qui sest aussi incarnée pendant son Master à lEJCAM, en première année il fait un stage au pôle communication de lOlympique Lyonnais. « On nous poussait à faire un stage dans la communication pour voir comment ça marchait, à qui on aurait à faire durant notre carrière » explique-t-il. Puis à la fin de son master, il est stagiaire à L’Humanité en mai 2012. Un contexte particulier d’élection présidentielle lui confère des responsabilités « c’était royal, jai fait des gros articles que mon statut de stagiaire naurait pas dû me permettre » se remémore-t-il.

    Originaire du nord de Lyon, Erwin garde un très bon souvenir de sa vie à Marseille et de sa formation à lEJCAM. Il a été davantage marqué par les cours pratiques que par la théorie : « jai vraiment adoré la radio, jai fait spé radio, jai des souvenirs de cours et dintervenants de qualité. Par contre, jai détesté la télé, aussi bien devant que derrière la caméra, techniquement je trouvais ça très difficile ». Après l’école, ce ne sera ni en télé ni en radio quErwin poursuivra sa carrière, mais dans la presse écrite et web. Logique, pour quelquun qui passe une grande partie de son temps libre - en dehors des randonnées au grand air ou des visites dexpositions parisiennes - à écrire et surtout à lire. Selon son ami Eddy, il connaîtrait la bibliographie de Victor-Hugo « presque par cœur ».

    Au sortir de l’école, il vit une « expérience traumatisante » de neuf mois au service faits divers du Progrès à Lyon « ce n’était pas pour moi, faire la tournée tous les matins ça mangoissait beaucoup ». Cette situation le pousse même à refuser un CDI. Il passe ensuite par la case pigiste et se choisit une spécialité pour se faire un nom : l’éducation. Une stratégie payante puisque des petits magazines spécialisés lui font rapidement confiance, et lui ouvrent les portes de grandes rédactions comme L’Etudiant et Le Monde. « C’était une période très épanouissante professionnellement, mais financièrement cest vrai que c’était compliqué » admet-il.

    Après trois ans de piges, il signe finalement un CDI en 2018 à Paris, chez AEF, une agence de presse à destination des professionnels, où il s’épanouit encore aujourd’hui. Un média dont le premier abonné, le ministère de l’Education Nationale, est aussi le premier interlocuteur. Une particularité qu’Erwin garde en tête même s’il précise « ne pas se priver de faire des papiers critiques » envers ce ministère. Un poste pas si éloigné de la politique qui le faisait tant rêver : « c’est très politique, avec le coté réforme de l’Education Nationale. Je parle aux principaux acteurs de ce milieu, à des gens haut placés, c’est très intéressant. » Ce qui lui manque : « le reportage de terrain avec des gens ‘‘normaux’’. Comme le média s’adresse aux décideurs, on ne fait parler que les décideurs. On gagnerait beaucoup à faire parler tout le monde ».»

    Eléonore Richard

    Crédit photo : Maxime Montabord

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    Lisa Domanech
    Lisa Domanech
    Formation
    L3 Info-Com
    Promotion
    2016-2018
    « Après une école préparatoire en section littéraire, je me suis naturellement dirigée vers la licence Info-Communication dispensée par l'EJCAM, à Aix-en-Provence, avec l'ambition de devenir journaliste. Cette année a été riche en apprentissage, je découvrais l'univers des médias et de la publicité, d'autant […] Lire la suite
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    Lisa Domanech
    Lisa Domanech
    Formation
    L3 Info-Com
    Promotion
    2016-2018

    « Après une école préparatoire en section littéraire, je me suis naturellement dirigée vers la licence Info-Communication dispensée par l'EJCAM, à Aix-en-Provence, avec l'ambition de devenir journaliste. Cette année a été riche en apprentissage, je découvrais l'univers des médias et de la publicité, d'autant plus avec le stage de fin d'année que j'ai choisi de faire à la locale marseillaise du journal La Provence

    Suite à cette expérience, j'ai fait mes armes à Made in Marseille, premier pure player de la région, où je m'occupais autant des articles que des vidéos et des réseaux sociaux. Je suis par la suite revenue à La Provence où j'occupe désormais le poste de rédactrice.

    Ce que je retiens de mon passage à l'EJCAM a été la dynamique impulsée par certains enseignants qui n'hésitaient pas à nous faire sortir des sentiers battus pour faire travailler notre côté créatif. Ça m'aide encore au quotidien ».

    Crédit photo : Frédéric Speich

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    Solène Leroux
    Solène Leroux
    Formation
    Master Journalisme
    Promotion
    2018-2021
    Solène Leroux : « Depuis le début, je prends des chemins de traverse », tel est le titre du portrait réalisé par Manoa Debande, étudiante en M1 journalisme/alternance, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.Depuis septembre 2023, Solène Leroux tra […] Lire la suite
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    Solène Leroux
    Solène Leroux
    Formation
    Master Journalisme
    Promotion
    2018-2021

    Solène Leroux : « Depuis le début, je prends des chemins de traverse », tel est le titre du portrait réalisé par Manoa Debande, étudiante en M1 journalisme/alternance, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.
    Depuis septembre 2023, Solène Leroux travaille pour la chronique « RMC s’engage avec vous ». Portrait d’une journaliste déterminée, amoureuse de la radio depuis son plus jeune âge.

    « Si on m’avait dit, il y a un an, que je travaillerai chez RMC, j’aurais ri. » Et pourtant, voilà Solène Leroux cinq jours sur sept, depuis septembre, dans les bureaux de RMC.
    La journaliste travaille pour « RMC s’engage avec vous ». Tous les matins, à 6h30, la chronique met en lumière un problème rencontré par les auditeurs et Solène Leroux y trouve des solutions. « Un travail sur le temps long, chose assez rare dans les médias audiovisuels », reconnaît-elle.
     

    Car derrière la chronique livrée à l’antenne durant trois minutes, se cache un travail d’enquête. « Les auditeurs nous contactent pour présenter leur problème personnel ou bien ils se présentent comme lanceur d’alerte, on sélectionne, on se renseigne en profondeur, on prend contact avec eux, on met en place le tournage, le montage », énumère la jeune femme. « Sans oublier le travail sur les contradictoires, le dossier que l’on construit sur l’affaire. Au bas mot, ça dure une semaine mais il m’est arrivé de rester sur un dossier pendant un mois. »
     

    C’est le cas pour son enquête sur l’église évangélique Assemblée chrétienne pour l’évangélisation et le réveil (ACER), sa « plus grande fierté ». Ce travail lui a permis de dévoiler des témoignages d’anciens fidèles évoquant des dérives sectaires et, ainsi, de révéler ces faits devant la Miviludes, l’organisme d’État chargé de la lutte contre les sectes qui a ensuite porté l’affaire devant la justice.
    UNE RELATION PRIVILÉGIÉE AVEC LES AUDITEURS
    Un travail de longue-haleine, donc, mais qui se révèle très stimulant pour cette journaliste originaire de Palaiseau, dans l’Essonne. Sa priorité numéro une ? Le contact avec l’auditeur, qu’elle retrouve chaque jour aux côtés d’Amélie Rosique aux commandes de la chronique, qui n’est autre que son ancienne professeure à l’école de journalisme de Marseille.
     

    « Je connais du monde qui a arrêté le journalisme car, de manière générale, il y a une perte de sens. Ce sentiment, je ne l’ai pas parce que je suis en contact avec les auditeurs, je peux voir directement l’impact de mon travail sur leur quotidien et, d’une certaine manière, je me bats pour eux, pour régler leurs problèmes. » Elle le souligne, c’est assez inhabituel, dans un média national, de bénéficier de cette proximité avec le public.
    Mais il y a autre chose. Une chose qui a trait à son tempérament. Celle qui se décrit comme étant très consciencieuse ne fait « pas les choses à moitié » et encore moins par hasard. Pendant les deux années qui ont suivi sa sortie d’école, elle a foncé, tête baissée.
     

    LA RADIO, SON PREMIER AMOUR

    Elle s’est lancée d’abord dans la pige pour FranceInfo, un mode de vie qui lui est agréable pour sa liberté mais qui est aussi à double tranchant : « On te donne du travail, donc on se dit forcément je ne peux pas dire non, donc j’en fais trop ». Naviguant à vue entre le web et la radio, son amour de toujours, elle est repérée par Europe 1, « ma radio de cœur, ça, Pauline Amiel [directrice de l’école de journalisme de Marseille, NDLR] peut l’attester ! ».
     

    En parallèle, elle renoue avec RFI, la radio qui l’a accueillie en tant que stagiaire. C’est à ce moment-là qu’elle envisage de gagner sa vie entièrement grâce à sa voix. « Je pense que l’école nous a un peu trop préparé à la précarisation : je pensais que c’était inaccessible de faire exclusivement de la radio à la sortie de l’école, soupire-t-elle, j’ai l’impression qu’on nous a un peu diminué les possibilités, et, de notre côté, il y a eu une forme d’autocensure. »
     

    Après son passage à RFI où elle présentait les journaux de la grille monde, elle frappe à toutes les portes des radios : RTL, RMC... Et finalement, son entêtement a payé.

    « CHERCHER L’INFORMATION, COÛTE QUE COÛTE »

    Pour elle, « tout est prévu : depuis le début, je prends des chemins de traverse ! ». Depuis toute petite, le journalisme est une évidence. « Le premier truc qui m’a marqué journalistiquement, ce sont les attentats du 11 septembre », se souvient- elle. Alors âgée de sept ans, elle est confrontée à sa mère qui lui interdit de regarder la télévision car « il s’est passé quelque chose de grave ».
    C’est à cette si funeste et fameuse date qu’elle a compris : « j’adore tout connaître, tout comprendre, j’adore chercher l’information et je la trouve, coûte que coûte ». Des années plus tard, celle qui se décrit comme « loin d’être studieuse » a pourtant entrepris cinq années d’études en Histoire à la Sorbonne, avant d’être parachutée en 2018 pour deux ans d’études de journalisme dans sa « deuxième maison », Marseille.
    Elle garde un souvenir intact de son arrivée : « Ce jour-là, l’OM était en Ligue des champions, il y a eu du bruit toute la nuit... bref, un bordel ! Et le lendemain, c’était le jour du concours », sourit-elle, avec un brin de nostalgie.

     

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    Yanis Boudaouch
    Yanis Boudaouch
    Formation
    L3 et Master CCN-C
    Promotion
    2013-2016
    « En 2013, j’ai intégré l’EJCAM en 3ème année de la licence en information-communication à Aix-en-Provence.Cette formation m’a permis d’acquérir les bases pour orienter mon choix sur les différents masters que l’EJCAM proposait.En fin d’année, j’ai donc décidé de m’orienter vers un master en stratégie de comm […] Lire la suite
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    Yanis Boudaouch
    Yanis Boudaouch
    Formation
    L3 et Master CCN-C
    Promotion
    2013-2016

    « En 2013, j’ai intégré l’EJCAM en 3ème année de la licence en information-communication à Aix-en-Provence.
    Cette formation m’a permis d’acquérir les bases pour orienter mon choix sur les différents masters que l’EJCAM proposait.
    En fin d’année, j’ai donc décidé de m’orienter vers un master en stratégie de communication, toujours à l’EJCAM.
    J’ai réalisé durant ces deux années de master, de nombreux travaux et projets en équipe autour de la communication (web, relations publiques, événementiel, …).
    Tous ces projets m’ont aidé à avoir une vision 360° de la communication et m’ont formé aux outils nécessaires pour construire mon projet professionnel.

    J’ai également eu la chance et l’opportunité de pouvoir partir en échange universitaire à Montréal pendant 4 mois, dans une université partenaire, l’UQAM.
    Durant cet échange, j’ai obtenu un bachelor en communication et nouveaux médias numériques.

    Mon cursus au sein de l’EJCAM et ce bachelor m’ont permis d’affiner mon projet professionnel en m’orientant vers les médias et le digital.
    Aujourd’hui, après avoir passé plus de 6 ans et demi en agence média, je suis responsable média et acquisition pour la Compagnie des Alpes (Parc Astérix, Futuroscope, …)

    Si vous cherchez à acquérir des connaissances relatives à la communication 360° et à réaliser de nombreux projets stimulants et en équipe, je vous recommande l’EJCAM !»

     

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    Marion Haering
    Marion Haering
    Formation
    Master CCN-C
    Promotion
    2016-2018
    « Marseillaise de naissance et passionnée par la communication, le choix de l’EJCAM a été une évidence pour moi. Après une licence dans le domaine du marketing et de la communication, j’ai décidé de poursuivre jusqu’au niveau Master 2 « Information-Communication » à l’EJCAM, avec une spécialisation CCN-C (Com […] Lire la suite
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    Marion Haering
    Marion Haering
    Formation
    Master CCN-C
    Promotion
    2016-2018

    « Marseillaise de naissance et passionnée par la communication, le choix de l’EJCAM a été une évidence pour moi. Après une licence dans le domaine du marketing et de la communication, j’ai décidé de poursuivre jusqu’au niveau Master 2 « Information-Communication » à l’EJCAM, avec une spécialisation CCN-C (Communication et Contenus Numériques, Spécialité Communication). 

    Lors de ma formation, j’ai eu l’opportunité d’organiser avec 6 autres étudiants l’événement de La Com’ à l’Honneur, une conférence créée par et pour les étudiants de l’EJCAM, qui se  tenait chaque année à l’école. Nous avons piloté cet événement de A à Z : choix de la thématique (le Marketing d’Influence), des intervenants,  développement de partenariats (financiers et logistiques), élaboration d’une stratégie de communication et gestion de la totalité de l'événement le jour J. Nous avons réalisé des affiches, des bannières web, des bannières pour les réseaux sociaux, et des dépliants pour le jour J. Nous avons également fait un live sur Facebook pour que les personnes extérieures à l'EJCAM puissent suivre la conférence. L’organisation de cet événement nous a permis de mettre en application nos connaissances en gestion de projet et en communication, et de développer notre capacité à travailler en équipe et à gérer notre stress.

    Après l’obtention de mon diplôme en 2018, je suis d’ailleurs devenue chef de projet communication et événementiel ! Je m’occupe depuis 5 ans de l’organisation d’un concours national sur la thématique de la tech’ et du handicap. Je gère l’aspect promotionnel, avec la mise en place d’une stratégie de communication, la gestion des réseaux sociaux, les relations avec les médias et le développement de partenariats. Je mets aussi en œuvre toutes les phases de l’événement, de l’appel à projet en passant par les phases de jury, les pitchs des finalistes et la remise des prix. 

    Mes deux années à l’EJCAM ont donc été riches d’enseignements ! Outre l’organisation de la Com à l’Honneur, la qualité des cours proposés, la disponibilité des enseignants, les petits effectifs en classe, la possibilité de faire des stages, les projets de groupe et les projets en immersion au sein des entreprises… Tout ceci m’a donné les clés pour entrer sereinement dans la vie professionnelle.

    Alors, si vous êtes passionnés par la communication (ou le journalisme d’ailleurs), et que vous recherchez une formation qui offre une base solide de connaissances/compétences en communication et des opportunités de développement, foncez les yeux fermés ! »  

     

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    Mathilde Venceneux
    Mathilde Vinceneux
    Formation
    Master Journalisme
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    2016-2018
    Mathilde V. , la journaliste qui raconte « le tréfonds de l’âme humaine » à la radio. C'est le titre du portrait réalisé par Baya Drissi étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.Cheveux dorés, lunettes sur le nez, un […] Lire la suite
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    Mathilde Venceneux
    Mathilde Vinceneux
    Formation
    Master Journalisme
    Promotion
    2016-2018

    Mathilde V. , la journaliste qui raconte « le tréfonds de l’âme humaine » à la radio. C'est le titre du portrait réalisé par Baya Drissi étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.

    Cheveux dorés, lunettes sur le nez, un large sourire, ça ne vous dit probablement rien, mais sa voix vous est peut-être familière. Mathilde V. réalise des contenus sonores pour France Inter, Franceinfo et France Culture. Journaliste correspondante à Marseille pour Radio France, Mathilde est diplômée en 2018 de l’EJCAM. Portrait de celle qui apparaît comme une amoureuse du son, du montage et du décryptage des humains.

    « Être les yeux et les oreilles de ceux qui ne connaissent pas la région », c’est ainsi que Mathilde définit son travail de correspondante à Marseille. C’est l’« envie de raconter des histoires »  qui a orienté cette philanthrope et ethnologue vers le journalisme. La visite du Pape à Marseille en septembre 2023 ou encore le port d’un uniforme dans les écoles voulu par Martine Vassal, présidente de la métropole d’Aix-Marseille-Provence : les reportages radiophoniques de Mathilde font souvent la Une.  

    Les points forts d’une journaliste correspondante ? « Savoir être polyvalente et experte d’une région », s’exclame la jeune femme de 28 ans. Connaître le territoire sur lequel on travaille, c'est raconter les histoires autrement. Les rencontres et les contacts font la force du métier, « tu te nourris de ta vie personnelle », confie-t-elle. Mais c’est loin d’être un prérequis, et ça, Mathilde le sait puisqu’elle-même n’était pas familière de Marseille avant d’y étudier. La correspondance permet une liberté, de l’écriture au montage car « dans la radio on est maître de beaucoup de choses ». Après un passage dans la capitale, Mathilde est revenue récemment à Marseille pour être correspondante. Elle s’est adaptée au rythme d’un métier-passion qui est loin d’être « confortable ». Avec son lot de contraintes et de précarité : « si dans ta semaine, il n’y a pas un moment où tu ne te dis pas ‘ça c’était génial’, c’est qu’il faut s’arrêter ». « Je me dis que je serai journaliste jusqu’à ce que j’en ai marre. », explique cette fille d’un médecin de campagne et d’une pharmacienne.

    Dès les bancs de l’EJCAM, la radio dans l’âme 

    Mathilde a concouru pour quatre écoles de journalisme et son choix s’est porté sur celle de Marseille. Au départ, elle souhaitait faire de la presse écrite mais les retours de l’équipe pédagogique et ses envies ont guidé son choix vers la radio. Parmi ce que la journaliste retient le plus de sa formation, c’est l’occasion unique d’apprendre sur le terrain, d’être autonome dans ses démarches : « il y a beaucoup de débrouillardises, on apprend à bricoler, on ne pistonne pas. » Une fois diplômée, elle parvient à intégrer Radio France et son « planning », décrochant ses premiers contrats de pigistes à France Bleu Provence à Marseille.
    Originaire de Digne-les-Bains des Alpes-de-Haute-Provence, Mathilde plonge les auditeurs dans la ville de Marseille et ses problématiques. La cité phocéenne est un terrain d’aventures pour les journalistes qui aiment, comme elle, écrire sur les sociétés : « les gens sont très différents et cohabitent plutôt bien. ». À la radio, rien n’est « théâtralisé ». C’est cette spontanéité du support qui l’a séduit. Elle maîtrise l’art et la technique de tout journaliste à retranscrire ce dont elle a été témoin, pour amener l’auditeur à une immersion sonore totale. Ce qui l’anime avant tout, c’est la recherche d’équilibre, entre créativité et imagination, et la nécessité de restituer la réalité avec vraisemblance, dans le choix des sons et des ambiances.  

    Ses études à Montpellier avec une licence de sociologie puis de science politique, ainsi que son parcours en ethnographie, lui ont donné les clés pour « comprendre la société et les Hommes ». Le goût de la journaliste pour le son et le montage lui vient de l’époque du lycée, où elle opte notamment pour l’option cinéma. Pourtant pas une grande consommatrice de faits divers, la curiosité de Mathilde a été piquée au vif par l’univers police-justice. « Comment travailler avec les sources qui n’ont pas le droit de s’exprimer autant que dans d’autres domaines ? » Elle a été journaliste dans ce service à France Inter à Paris de 2021 à 2023 pour lequel elle a rendu compte de nombreux procès et étoffé ses techniques d'écriture. L’enjeu propre du journalisme est alors de « rejouer les dialogues à la radio, restituer des émotions ».

    « C’est une matière où tu t’abîmes, on laisse toujours des plumes »

    Plongée 10 heures par jour dans une salle, pendant plusieurs semaines, elle a assisté au procès de Nordahl Lelandais, accusé d'avoir commis plusieurs meurtres et agressions sexuelles sur mineures de moins de 15 ans. Le procès a ouvert le 31 janvier 2022 devant la cour d’assises de l’Isère. Le moment le plus marquant a été la prise de parole du meilleur ami du criminel, qui a brossé le portrait d’un monsieur tout-le-monde. Mathilde est intriguée : « les faits divers en police justice racontent le tréfonds de l’âme humaine, des histoires de gens confrontés à l’exceptionnel, l’extrême ». À ce moment-là, « c’est comme quelqu’un qui met sa blouse de médecin dans un hôpital, c’est un choix d’être là et il ne faut pas se laisser submerger même si tu t’identifies ».
    Dans ce milieu, les journalistes se retrouvent souvent devant les mêmes affaires, mais les histoires ne sont pas racontées avec la même sensibilité. Pour Mathilde « c’est une matière où tu t’abîmes, on laisse toujours des plumes ». Le processus est parfois périlleux, à mesure que le journaliste s’implique personnellement et émotionnellement dans l’affaire. « On se questionne on se fait le film mille fois dans notre tête ». La frontière entre sensationnalisme, voyeurisme et information est poreuse, mais essentielle. 

    Baya DRISSI
     

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    Jean-Marie Leforestier
    Jean-Marie Leforestier
    Formation
    Ancien étudiant en Master Journalisme, Journaliste à Marsactu
    Promotion
    2009-2011
    Jean-Marie Leforestier, la probité des faits et la rigueur de l’enquête. C'est le titre du portrait dressé par Camille Micaelli, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.Rédacteur en chef de Marsactu depuis 2021, Jea […] Lire la suite
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    Jean-Marie Leforestier
    Jean-Marie Leforestier
    Formation
    Ancien étudiant en Master Journalisme, Journaliste à Marsactu
    Promotion
    2009-2011

    Jean-Marie Leforestier, la probité des faits et la rigueur de l’enquête. C'est le titre du portrait dressé par Camille Micaelli, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.
    Rédacteur en chef de Marsactu depuis 2021, Jean-Marie Leforestier est le visage discret de l’enquête locale à Marseille. Retour sur le parcours de cet ancien élève de l’EJCAM.
    C’est dans le hall de l’École de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille, au milieu de salles de révisions et d’une machine à café capricieuse, que Jean-Marie Leforestier se tient tranquillement. Le journaliste barbu se prête rarement au jeu de l’interviewé.
    Ironie du sort, il ignore que la vitrine qui lui fait face arbore fièrement quelques trophées dont un en particulier, symbole de ses années d’études. « Tournoi Inter-écoles, 2009 ». La gravure évoque la gloire mais pas les péripéties qui se cachent derrière une telle victoire. Souriant, le journaliste confie avoir fondé le club de foot de l’école l’année de son arrivée, en 2009, et s’être infligé une double fracture pendant le tournoi de l’année suivante. Ce sourire, il le conserve tout au long d’un échange riche de souvenirs, sans doute réveillés par les murs d’une école qu’il a côtoyée. Diplômé en 2011, il y a depuis troqué sa casquette d’étudiant contre celle d’un professeur qui vient d’achever sa journée à enseigner avec rigueur la pratique de l’enquête.
    Difficile de trouver meilleur client pour parler d’investigation, l’ADN de sa pratique journalistique. Déjà expérimenté à Ouest-France avant d’intégrer l’école, il démarre sa carrière, après l’obtention de son diplôme, au Ravi, un journal d’enquête satirique de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Un an plus tard, en janvier 2012, il rejoint Marsactu. Le pure player spécialisé dans l’investigation locale qui a su, en une décennie, se faire une place dans un espace médiatique phocéen dominé par La Provence. Ses enquêtes sur l’habitat indigne avant le drame de la rue d’Aubagne avaient par la suite propulsé le titre sur le plan national. En 2015, la rédaction sauve le journal de la faillite en le rachetant. Derrière ce sauvetage se cache un changement radical de modèle économique. À l’époque où Mediapart émerge au niveau national, la solution de l’abonnement s’impose. Elle permet au journal de s’affranchir d’un levier de pression majeur, la publicité qui l’entravait jusqu’alors. 
    S’il n’est pas friand de journalisme militant, Jean-Marie Leforestier ne renie pas pour autant ses convictions. La plus forte lui impose de ne pas être financé par les sujets qu’il traite. Déjà étudiant, il peine à ne pas « interroger les cadres dans lesquels on lui demande de se glisser ». Une mentalité qui résume bien le crédo de Marsactu, la « vigie démocratique locale », dont il est aujourd’hui, à 36 ans, le rédacteur en chef. 
    Au quotidien, il anime une équipe de 8 journalistes permanents dont il fait partie, ainsi qu’un volant de pigistes. Un esprit commun habite la rédaction, le goût de la chose publique, qu’il cultive personnellement depuis toujours. « Il faut toujours se rappeler qu’on est d’abord là pour décortiquer des faits plutôt que pour relayer les opinions », clame-t-il d’une voix douce. Mais ce travail, il le mesure, a un prix. « C’est une vie passionnante, valorisante mais extrêmement chronophage ». Jeune papa, il constate la différence qui le sépare parfois de son entourage en raison de son emploi du temps. Du temps, il en faut aussi pour enquêter, une pratique qui demande de la patience, de la rigueur et un investissement personnel conséquent. « C’est essentiel à l’heure où l’espace médiatique est saturé par le traitement immédiat des chaines d’information en continu ». 
    Marsactu s’est construit en privilégiant la couleur originale du journalisme qui doit être « la primauté des faits dans l’exercice du métier ». L’enquête longue permet de marquer un temps d’arrêt, bénéfique au décryptage de l’actualité et aux lecteurs qui en profiteront.
    En dehors de son métier, il ne se passionne pas pour « les trains électriques » ni n’a d’attrait pour les « choses bizarres ». Fils d’une infirmière exerçant auprès des publics défavorisés et d’un technicien en informatique, il se souvient que presque aucun journal ne traine dans son foyer breton. Contrairement à ce que l’on pourrait fabuler, enfant, il était moins proche de Tintin que d’un Thierry Roland en puissance. Il résume ses « influences de jeunesse » à son rapport privilégié avec la télévision, au journalisme sportif plus précisément. Jean-Marie, alors âgé de « quatre ou cinq ans », prenait le tournevis de son père à l’envers, comme un micro, pour commenter les matchs de foot devant le petit écran. Il a le sourire aux lèvres quand il évoque ce souvenir. Il n’a finalement pas suivi la carrière de Didier Roustan, son idole de l’époque, mais concède que le journalisme de sport a été sa « porte d’entrée » vers son futur métier, sans jamais l’avoir pratiqué de cette manière. 


    Camille MICAELLI

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    Enzo Léardi
    Enzo Léardi
    Formation
    Master Data et communication digitale
    Promotion
    2018-2020
    Aujourd’hui, nous vous présentons Enzo Léardi, chargé de communication à l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) d’Aix-Marseille, site de Saint Jérôme. Diplômé de l'Ecole de journalisme et de communication d'Aix-Marseille en 2020, Enzo avait effectué un Master Data, information et communication digitale […] Lire la suite
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    Enzo Léardi
    Enzo Léardi
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    Master Data et communication digitale
    Promotion
    2018-2020

    Aujourd’hui, nous vous présentons Enzo Léardi, chargé de communication à l’Institut Universitaire de Technologie (IUT) d’Aix-Marseille, site de Saint Jérôme. Diplômé de l'Ecole de journalisme et de communication d'Aix-Marseille en 2020, Enzo avait effectué un Master Data, information et communication digitale.
    Dans la vidéo qui suit, il évoque les expériences acquises, notamment à l'EJCAM.
    Cette vidéo a été réalisée, dans le cadre d’un projet professionnel tutoré, par BENBRAHIM Sofia, BOURAS Amani, EL GHAIATI Najoua et HANOUCH Amina, étudiants en formation à l’EJCAM.

     

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    Camille Paix
    Camille Paix
    Formation
    Ancienne étudiante en Master Journalisme, cheffe d'édition à Libération
    Promotion
    2014-2016
    Camille Paix, entre cimetière et journalisme. C'est le titre du portrait réalisé par Méline Courtecuisse, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.Les femmes, le féminisme et les cimetières, c’est ce qui se cache der […] Lire la suite
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    Camille Paix
    Camille Paix
    Formation
    Ancienne étudiante en Master Journalisme, cheffe d'édition à Libération
    Promotion
    2014-2016

    Camille Paix, entre cimetière et journalisme. C'est le titre du portrait réalisé par Méline Courtecuisse, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille.

    Les femmes, le féminisme et les cimetières, c’est ce qui se cache derrière le regard espiègle de Camille Paix, ancienne étudiante à l'EJCAM. La sémillante jeune femme de 29 ans est tout juste remise de plusieurs mois de promotion pour son premier livre intitulé Mère Lachaise : 100 portraits pour déterrer le matrimoine funéraire parut en avril 2022. Un livre qui met à l’honneur les femmes qui ont fait l’Histoire et qui sont enterrées au cimetière du Père-Lachaise.

    Camille Paix a découvert le cimetière du Père-Lachaise quand elle s’est installée à Paris en 2016, après son master en journalisme à l'EJCAM. Cheffe d'édition depuis plusieurs années à Libération, elle a l’impression « d’être en vase clos, d’être toujours avec les mêmes personnes » et ce alors qu’elle se sent très bien dans le média qu’elle qualifie de « familial ». Se promener au cimetière du Père-Lachaise « ça (lui) a donné envie d’avoir un projet à côté, un projet qui ne soit pas Libération. »
    Ce projet, il débute par @merelachaise, son compte Instagram qu’elle lance en 2019 sur les conseils d’une amie parce que « j’avais une liste un peu folle, qui ne faisait que s’agrandir, de noms, de personnalités, de femmes, de tombes ». Camille Paix commence donc à poster des portraits de « meufs badass » en 2200 signes ce qui est un vrai défi pour elle. Par souci d’homogénéité, la jeune femme dessine également les portraits de ces femmes dans un style fusain. 
    Alors que Camille ne pensait pas susciter d’autres engouements que celui de sa mère, elle cumule désormais plus de 15 000 followers qui suivent assidûment ses posts, ses sorties au cimetière et la sortie de son livre Mère Lachaise : 100 portraits pour déterrer le matrimoine funéraire (2022). « Je viens de terminer le deuxième (livre) qui part vraiment du même truc : à savoir une moitié de femmes enterrées au Père-Lachaise et d’autres ailleurs en France » confie-t-elle en ajoutant qu’elle a « toujours eu envie d’écrire un livre ».

    Ce que l’on peut retenir de Camille Paix c’est qu’elle ne fait pas les choses à moitié. Son envie de devenir journaliste, comme celle d’écrire un livre, a abouti après plusieurs années. Scolarisée dans un lycée à Mayotte, elle note plusieurs événements « révoltants » qui y ont lieu comme la vétusté des lieux qui ne résiste pas aux tremblements de terre ou le manque de protection des élèves dans ces cas-là. « Je me disais qu’il fallait vraiment que je devienne journaliste, comme ça je pourrais raconter ces trucs. »
    Camille Paix obtient une licence d’information et communication « en attendant le moment où [elle] allait pouvoir entrer en école de journalisme ». Elle obtient le concours de l’EJCAM en 2014 et intègre l’école marseillaise. « Ce que l’école de Marseille a de particulier, par rapport à celles des autres villes, c’est un terrain très fertile. Une ville où les gens nous parlent beaucoup. Ou les gens aiment raconter », mais aussi une ville qui connaît de vrais problèmes et propose des sujets passionnants. Camille insiste sur sa « sensation que le journalisme a vraiment de l’importance dans cette ville » lors d’une intervention de sa classe pour la semaine de la presse dans les quartiers nord de Marseille.

    Durant cette période au sein de l'EJCAM, elle garde le souvenir de très bonnes années qui lui ont permis de rencontrer celles et ceux qui sont toujours ses meilleurs amis 8 ans après. Son copain, elle l’a rencontré… à l’EJCAM, dans la promotion supérieure à la sienne. 
    Même si elle déplore un manque de suivi à certains moments, cette autonomie leur a permis de s’épanouir et de mener des projets. « On avait lancé un magazine à l’époque, on avait repris le BDE à plusieurs et j’étais la présidente mais c’était surtout pour faire le magazine à travers ça [...] on avait eu un prix pour notre magazine. »

    À sa sortie de l’EJCAM, Camille Paix a effectué un stage de secrétaire de rédaction à La Croix à Paris. S’écoule une période de six mois où elle occupe des CDD dans l’édition, puis elle intègre Libération sur les conseils de Stéphanie Harounyan, une professeure pour laquelle elle avait eu un véritable coup de cœur et qu’elle décrit comme quelqu’un de passionnant, très présente et rassurante pour ses élèves.

    L’édition ne fait pas du tout partie de son projet professionnel mais, à l’EJCAM, elle a l’occasion d’en faire souvent et a finalement trouvé que « le côté faire quelque chose de A à Z, fabriquer un journal, c’est assez chouette ». « Le fait de faire de l’édition m’a fait comprendre comment écrire, [...] comment un texte fonctionne. Je me suis rendue compte que j’ai beaucoup plus appris à écrire d’une écriture qui me plait et à avoir des réflexes en écrivant moins ». C’est un avis très partagé à Libération où de nombreux journalistes sont passés par l’édition.

    En parallèle de son poste de cheffe d’édition, Camille continue à écrire actuellement et son envie d’écrire, notamment les fameux portraits de Libération, s’est renforcée.

    Mère Lachaise Tome 2, un tour de France du matrimoine funéraire (Editions Chambourakis, 2024), toujours autour du matrimoine funéraire mais étendu à d’autres cimetières français, a été publié en avril.

    Par ailleurs, il lui arrive de se promener dans les couloirs de l’école puisque depuis trois ans, Camille Paix donne des cours à l’EJCAM.

    Crédit photo : Jean-Baptiste Chabran 

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    Hugo Thiphaine
    Hugo Thiphaine
    Formation
    Ancien étudiant en L3 Info-Com, Master 1 CCN-G, Master 2 DICOD, Enseignant vacataire à l'EJCAM
    Promotion
    2016-2019
    Hugo Thiphaine est diplômé de l’EJCAM. Il est détenteur d’un Master 2 Data, Information et Communication Digitale - DICOD - Conduite de projets numériques. Auparavant, il avait fait une L3 Information-Communication, suivie d’un Master 1 Communication et Contenus Numériques – Gestion de projets.Créateur de sit […] Lire la suite
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    Hugo Thiphaine
    Hugo Thiphaine
    Formation
    Ancien étudiant en L3 Info-Com, Master 1 CCN-G, Master 2 DICOD, Enseignant vacataire à l'EJCAM
    Promotion
    2016-2019

    Hugo Thiphaine est diplômé de l’EJCAM. Il est détenteur d’un Master 2 Data, Information et Communication Digitale - DICOD - Conduite de projets numériques. Auparavant, il avait fait une L3 Information-Communication, suivie d’un Master 1 Communication et Contenus Numériques – Gestion de projets.
    Créateur de sites WordPress optimisés pour le référencement naturel et l'UX (SEO/SXO), Hugo Thiphaine a développé, au fil des années, de multiples compétences en stratégies numériques : webdesign, création et gestion de e-commerces. Formateur WordPress et SEO pour le compte de plusieurs agences, Hugo Thiphaine dispense également des cours à l’EJCAM.
     

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    Portrait Azzeddine Ahmed Chaouch
    Azzeddine Ahmed-Chaouch
    Formation
    Ancien étudiant en Master Journalisme, Journaliste, responsable de la spécialité télévision de l’EJCAM
    Promotion
    2004-2006
    Azzeddine Ahmed-Chaouch : une envie de changement ! C'est le titre du portrait réalisé par Héloïse Drouet, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille. Azzeddine Ahmed-Chaouch, responsable de la spécialité télévision de […] Lire la suite
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    Portrait Azzeddine Ahmed Chaouch
    Azzeddine Ahmed-Chaouch
    Formation
    Ancien étudiant en Master Journalisme, Journaliste, responsable de la spécialité télévision de l’EJCAM
    Promotion
    2004-2006

    Azzeddine Ahmed-Chaouch : une envie de changement ! C'est le titre du portrait réalisé par Héloïse Drouet, étudiante en Master Journalisme, dans le cadre du cours dispensé par David Courbet, Journaliste - rédacteur AFP au bureau de Marseille. Azzeddine Ahmed-Chaouch, responsable de la spécialité télévision de l’EJCAM et ancien élève de l’EJCAM, est en pleine transition professionnelle et aspire à plus de liberté.

    Au bout du fil, le brouhaha et la voix étouffée d’Azzeddine Ahmed-Chaouch. Il travaille dans un café de la capitale. Le journaliste est en pleine transition professionnelle. Sorti de l’EJCAM en 2006, il fait de « l’actualité pure et dure » depuis 17 ans. Sur son parcours, il porte une réflexion qui a déjà mûrie. À 41 ans, il est animé par d’autres désirs et c’est le premier sujet abordé : « j’ai envie de faire des choses plus approfondies, plus poussées, de me mettre aussi en danger, d’apprendre autre chose, de raconter de manière différente, d’aller sur des nouveaux récits […]. Au sujet de la vidéo documentaire : le long format me permet de travailler des sujets plusieurs mois et donc de creuser, de raconter différemment de l’actualité quotidienne.  J’ai plus de liberté pour faire des choses à moi ». En un mot ? Impossible de résumer le poste qu’il occupe. Il cherche, se reprend plusieurs fois, pour trouver un terme adéquat. « Les mots sont importants » glisse-t-il, l’air de rien, un peu plus tard dans la discussion. « Oui, tu peux dire ça : en contrat avec plusieurs médias ». Il n’est plus lié par des contrats d’exclusivité, il a recouvré sa liberté. 

    Rapidement, il mentionne le projet qui l’occupe depuis plus d’un an : L’arabe dans le poste, un documentaire d’1h30 qui retrace « l’histoire de l’immigration magrébine à travers la télé, les images, la représentation. » Le sujet intéresse le journaliste, car peu exploré. « Ça me paraissait indispensable à ce moment de ma vie, de ma carrière de faire un beau film. » Il rit. « Enfin, moi je trouve qu’il est beau ». Il rit souvent, blague pour suggérer discrètement qu’il ne se prend pas trop au sérieux tout en conservant son sérieux. Mais le documentaire parle aussi d’Azzeddine Ahmed-Chaouch, « ça marque une vie c’est sûr. […] on me rappelle toujours que je suis d’origine algérienne » et depuis longtemps. Ses parents sont nés à Tébessa en Algérie et sont arrivés en France à la fin des années 1970. En maternelle, il a une mauvaise écriture et la maîtresse convoque sa maman, pensant qu’il écrit en arabe. Son désir de prendre la parole et de la donner aux personnes concernées ne l’a pas toujours animé. D’abord, il s’est tu pour que sa légitimité ne naisse pas d’une victimisation. Mais aujourd’hui, il est sûr de sa force, de son travail reconnu. 

    Azzeddine Ahmed-Chaouch grandit en banlieue parisienne. Il regarde le journal avec son père, Tintin, des feuilletons d’enquêtes policières et rêve d’être journaliste. Ses parents auraient préféré qu’il soit docteur. Aujourd’hui, ils sont satisfaits de son parcours et ne lui en tiennent pas rigueur. Très proche d’eux, il les voit souvent. L’affection sonne dans sa voix quand il parle d’eux, plaisante avec tendresse, taquine. À l'université, il fait un DEUG de droit, puis une licence de science politique avant de débarquer dans la cité phocéenne. Une histoire d’amour qui dure toujours. Il aime la ville, résolument : « la mer, le cadre de vie, le soleil. Les gens [à Marseille] savent mieux vivre. »  Plus prompt à s’identifier sportivement que politiquement, il place tout de suite : « je ne suis pas originaire de Marseille mais supporter de l’OM quand même ». Peut-être un jour pourra-t-il revenir s’y installer.
    En sortie d’école en 2006, le jeune étudiant remporte un CDD d’été au bureau de France 2. Il est ensuite embauché au Parisien où il reste 3 ans. Il couvre les faits divers, puis s’occupe du service web vidéo, et enfin du service politique où il traite de sujets sur l’extrême droite et Jean-Marie Le Pen. S’il se définit lui-même comme ayant des affinités humanistes, il estime que le métier l’a rendu cynique par rapport à la politique. En 2009, il participe à la création du 19h45 de M6 avant de partir chez Canal+. Il arrive à Quotidien en 2016. Le journaliste est reconnaissant envers l’EJCAM et se rappelle que l’ambiance au sein de sa promotion était teintée de mécontentement : « c’est vraiment un truc commun qu’on avait tous de penser que l’herbe est plus verte ailleurs. En fait il y a tout ce qu’il faut pour réussir à l’école. » Pour lui, le système d’école est bénéfique car il est plus égalitaire, une fois l’école intégrée. Il résume sobrement : « si tu travailles bien, que tu arrives à décrocher des stages ou des CDD, ta carrière est lancée. » En 2023, il fait sa première rentrée à l’EJCAM comme responsable de la spécialité télévision. Aux jeunes journalistes : être obsédé par l’exactitude des faits ; ne jamais rien lâcher et bien sûr aimer les gens. Il se moque volontiers de son poncif mais s’exprime en réalité très sérieusement : « il faut aimer le contact humain n’importe lequel : aussi bien dans un cabinet ministériel, que dans un bistrot avec le patron ». C’est cela qui fera la différence.
     

    Chronologie :
    1982 : naissance à Thiais, Val-de-Marne
    2004-2006 : passage par l’EJCAM
    2016 : rentre à Quotidien
    14 novembre 2023 : sortie du documentaire L’arabe dans le poste
     

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    Guillaume Angelini
    Guillaume Angelini
    Formation
    Master CCN-G
    Promotion
    2014-2016
    « En 2014, j'ai intégré l'EJCAM en Master 1 CCN-G pour compléter mon parcours universitaire, principalement axé sur la communication numérique jusqu'alors. Cette formation m'a permis de consolider mes connaissances en digital, en explorant divers domaines liés à la communication tels que le benchmark, le p […] Lire la suite
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    Guillaume Angelini
    Guillaume Angelini
    Formation
    Master CCN-G
    Promotion
    2014-2016

    « En 2014, j'ai intégré l'EJCAM en Master 1 CCN-G pour compléter mon parcours universitaire, principalement axé sur la communication numérique jusqu'alors.

    Cette formation m'a permis de consolider mes connaissances en digital, en explorant divers domaines liés à la communication tels que le benchmark, le positionnement de marque et la prospective des usages...J'ai également eu l'opportunité de partir en échange universitaire à Montréal pendant 5 mois, où j'ai obtenu une maîtrise en science, technologie et société. Cette expérience a été inestimable, car elle m'a permis d'élargir mes horizons et d'acquérir des compétences complémentaires qui sont aujourd'hui essentielles dans mon domaine professionnel actuel, les ressources humaines.

    En résumé, j'ai pu développer lors du Master CCN-G des compétences en communication interpersonnelle, en gestion de projets et en résolution de problèmes, toutes étant essentielles dans mon rôle actuel en tant que consultant en transformation RH.

    Si vous recherchez une formation qui combine une solide base en communication numérique avec des opportunités d'exploration et de développement de compétences complémentaires, je vous recommande vivement de considérer l'EJCAM ! »

     

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